NOUVELLE-AQUITAINE : CHIFFRES CLéS
Les chiffres ci-dessous correspondent à ceux de la Région Ex Aquitaine. Ceux des Régions Ex Limousin et Poitou-Charente sont en cours de mise à jour :
La région Aquitaine est la quatrième plus grande de France en terme de superficie (41 238,9 km²) mais aussi l'une des plus peuplé avec 3,2 millions d'habitants (source INSEE 2009).
245 941 entreprises sont recensées en Aquitaine. Elles se répartissent de la manière suivante (source INSEE 2010 et Chambre des Métiers et de l'Artisanat d'Aquitaine, observatoire des métiers de l'artisanat 2014)
Secteur d’activité | Effectif des entreprises |
---|---|
Agriculture, sylviculture et pêche | 58 786 |
Industrie dont artisanat de production |
13 192 9 975 |
Construction du bâtiment | 31 710 |
Commerces, Transports, Service et Alimentation dont commerces et réparation auto. dont artisanat de services dont artisanat d'alimentation |
116 898 38 043 21 413 6 700 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 25 355 |
TOTAL | 245 941 |
Le gisement des déchets produits par les activités professionnelles en Aquitaine est estimé à près de 9,7 millions de tonnes / an :
Déchets non dangereux | Déchets Inertes | Déchets dangereux |
TOTAL (tonnes / an) |
---|---|---|---|
2 747 400 | 6 722 880 | 213 398 | 9 683 678 |
(Source : http://www.stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr/Eider/ 2008 et INSEE 2009 et CEBATRAMA Etude gisement des déchets du BTP de janvier 2015 : http://www.cebatrama.org/download/Etudes/Rapport%20AQUITAINE%20dechets-BTP-DEF.pdf)
A titre de comparaison, les ménages Aquitains produisent 1 158 000 tonnes de déchets par an (collecte des ordures ménagères traditionnelles, sélectives et apport volontaire en déchèteries).
Les entreprises génèrent, ainsi, presque 8 fois plus de déchets que les ménages, alors qu’en terme de personnels actifs (1 300 423 personnes), elles sont environ 2,5 fois moins nombreuses que la population de la région.
Dans ces conditions, il devient plus facile de comprendre, pourquoi les infrastructures de prises en charge des déchets ménagers refusent ou tolèrent difficilement les déchets d’activités.
En effet, celles-ci ne sont pas adaptées à la typologie et surtout à la quantité des flux professionnels.